La police métropolitaine de Séoul a confirmé que SUGA, membre du célèbre groupe BTS, sera interrogé cette semaine dans le cadre de l’enquête concernant son incident de conduite en état d’ivresse (DUI). Alors que les détails de l’affaire continuent de faire surface, un débat se développe autour du scooter électrique que l’idole utilisait au moment des faits, soulevant des questions sur la conformité de celui-ci aux réglementations en vigueur.
Un Interrogatoire Imminent
Le 19 août, un représentant de la police de Séoul a pris la parole lors d’une conférence de presse pour faire le point sur l’enquête. Selon ses déclarations, l’interrogatoire de SUGA est en cours de planification et devrait avoir lieu cette semaine, pendant les heures ouvrables, afin de garantir la transparence de la procédure. « Nous allons enquêter sur les détails de l’incident ainsi que sur la possibilité qu’une tentative ait été faite pour minimiser la gravité du crime », a-t-il précisé.
Concernant la possibilité que SUGA s’expose aux médias avant l’interrogatoire, la police a indiqué qu’elle ne forcerait pas l’idole à se présenter devant la presse, en soulignant que l’interrogatoire se déroulera comme pour tout autre suspect.
Un Débat sur la Conformité du Scooter
Outre l’enquête principale, une controverse a émergé autour du modèle de scooter électrique utilisé par SUGA. Selon des révélations récentes, le véhicule en question, un modèle pliable mesurant 110 cm de largeur et 108 cm de hauteur, pesant 25 kg et pouvant atteindre une vitesse maximale de 30 km/h, nécessiterait une immatriculation légale via une plaque d’immatriculation, ainsi qu’une couverture d’assurance obligatoire, conformément aux lois sur les véhicules à moteur.
Des images de vidéosurveillance de SUGA lors de son arrestation ont été analysées, et des observateurs ont noté qu’il n’était pas clair si une plaque d’immatriculation était présente sur le scooter. Cette ambiguïté a suscité deux hypothèses principales. Si le scooter était immatriculé, cela pourrait indiquer que Big Hit Music, l’agence de SUGA, aurait mal informé le public en déclarant initialement qu’il s’agissait d’une « trottinette électrique ». D’un autre côté, si le véhicule n’était pas immatriculé, SUGA pourrait être tenu responsable de la conduite d’un véhicule non enregistré, ce qui pourrait entraîner des amendes supplémentaires.
Les Prochaines Étapes
Alors que l’enquête avance, la question de la conformité du scooter de SUGA demeure au cœur des débats. La police continuera de creuser ces aspects pour déterminer si des infractions supplémentaires ont été commises. Quoi qu’il en soit, cette affaire met en lumière les responsabilités accrues des célébrités dans le respect des lois, même en dehors de la scène publique.
