Une influenceuse coréenne, connue sous le nom Ah In, a récemment suscité la controverse en effectuant une action publique choquante. Vêtue d’une simple boîte en carton dans les rues animées de Hongdae, elle a invité des hommes à toucher sa poitrine. Cette initiative a suscité un tollé et a même conduit à une enquête de la police de Séoul.
L’enquête sur l’Indécence Publique
L’enquête a été ouverte pour des actes d’indécence publique, une infraction passible d’une peine allant jusqu’à un an de prison et d’une amende pouvant atteindre 5 millions de KRW (environ 3 723 USD). Les allégations suggèrent qu’Ah In a permis à des passants de toucher son corps à travers des ouvertures pratiquées dans la boîte en carton qu’elle portait en public.
Réactions et Controverses
L’incident a été filmé et les vidéos ont été largement partagées sur les médias sociaux, provoquant une réaction choquée et un débat en ligne. La police de Séoul a pris l’affaire au sérieux et a ouvert une enquête pour déterminer si des actes d’indécence publique ont été commis.
Le Cadre Légal
Cet acte controversé a été réalisé en vertu de l’article 245 de la loi sur les crimes, intitulé « Obscénité publique ». Cette loi vise à sanctionner les actes obscènes commis en public, qui suscitent un malaise ou une honte sexuelle chez les spectateurs. Dans ce cas, l’incident a clairement créé un sentiment de gêne parmi ceux qui l’ont observé.
Les Motivations d’Ah In
Ah In a justifié son geste en affirmant qu’elle cherchait à dénoncer les doubles normes de la société en matière de comportement en public. Elle a souligné que lorsqu’un homme se déshabille en public, cela est souvent considéré comme normal, tandis qu’une femme qui fait la même chose est souvent critiquée ou punie.
Elle a également exprimé son indifférence face au fait que des inconnus aient touché sa poitrine, déclarant qu’elle était fière de son corps et qu’elle ne voulait pas que le toucher de poitrine soit stigmatisé ou tabou.
Réflexions sur la Société Coréenne
Le comportement d’Ah In a suscité un débat animé en Corée du Sud, avec des opinions partagées sur la légitimité de son geste et sur la manière dont la société réagit aux actes provocateurs. La police poursuit son enquête pour déterminer si des accusations formelles seront portées contre elle et d’autres personnes impliquées dans l’incident.
Ce cas met en lumière les tensions entre l’expression artistique, la provocation et les limites de l’indécence en société, soulevant des questions complexes sur la liberté d’expression et les normes sociales. La suite de cette affaire suscitera sans aucun doute un intérêt continu.