Un Contexte Juridique Crucial
Le 7 mars (KST), des représentants de l’agence ADOR et des membres du groupe NewJeans (désormais appelé NJZ), comprenant Minji, Hanni, Danielle, Haerin et Hyein, se sont présentés devant la 50ᵉ division civile du Tribunal de district central de Séoul. L’audience portait sur la requête en injonction déposée par ADOR en janvier, dans laquelle l’agence demande la confirmation de son statut de label de gestion exclusive pour NewJeans et l’interdiction pour les membres de conclure des contrats publicitaires indépendants.
La Position d’ADOR
Du côté de ADOR, les avocats ont souligné que le succès de NewJeans ne peut être attribué uniquement aux talents et aux efforts individuels des membres. Ils ont rappelé l’implication de près de 50 employés – stylists, producteurs musicaux et vidéo, chorégraphes, managers, etc. – qui ont investi leur expertise depuis l’époque de formation des artistes. Ils ont également mentionné l’investissement historique de 21 milliards de KRW (environ 15 millions de dollars américains) de la part de HYBE Labels lors du lancement de NewJeans, avec une contribution de 10 milliards de KRW dédiée exclusivement aux promotions et au marketing. Selon ADOR, l’ensemble de ces éléments démontre l’importance de leur rôle dans le succès du groupe. Ils ont ajouté que les demandes formulées par les membres de NewJeans ne sauraient justifier une résiliation unilatérale de leur contrat exclusif, car elles ne reposent sur aucun motif légalement reconnu tel qu’un traitement injuste, des paiements non effectués ou des restrictions promotionnelles.
L’Argument des Représentants de NJZ
Les avocats de NJZ ont présenté une défense axée sur une série d’incidents survenus entre 2023 et 2024, qu’ils attribuent aux agissements de HYBE Labels. Parmi ces faits, ils ont évoqué des pratiques médiatiques partiales, une refonte stratégique des plans de lancement après le départ de NewJeans, et la controverse sur le plagiat impliquant ILLIT. Ils ont également souligné que dès le début, les membres de NJZ avaient été victimes de discrimination, notamment lorsqu’ils avaient été promis comme étant « le premier groupe de filles de HYBE » avant que LE SSERAFIM ne débute. Ces arguments visent à démontrer que les difficultés rencontrées par le groupe ne sont pas imputables à une volonté unilatérale de rompre leur contrat avec ADOR.
Un Conflit aux Multiples Facettes
L’affaire se complique également avec l’évocation de litiges liés à des questions de plagiat et à des différends internes entre HYBE et NJZ, remettant en question la transparence et l’équité des conditions contractuelles. Pour couronner le tout, les cinq membres de NJZ avaient précédemment exprimé leur intention de mettre fin à leur contrat exclusif avec ADOR le 28 novembre 2024, ce qui ajoute une dimension supplémentaire au conflit juridique en cours.
Perspectives et Implications Futures
Alors que le tribunal entend les arguments des deux parties, l’issue de cette audience pourrait bien redéfinir l’avenir des activités de NewJeans et clarifier le rôle de ADOR dans leur gestion. Les décisions à venir auront des répercussions importantes non seulement pour le groupe, mais aussi pour l’industrie de la K-pop dans son ensemble, en posant un précédent sur les conditions de rupture de contrats exclusifs et la protection des investissements des labels.
Source : www.news.nate.com
