L’actrice Lee Sung Kyung, célèbre pour ses rôles au cinéma et à la télévision, a récemment fait ses débuts très attendus sur scène en tant que Jasmine dans la comédie musicale Aladdin. Cependant, malgré l’excitation initiale, son interprétation a suscité des critiques sévères, notamment sur ses performances vocales, jugées insuffisantes pour justifier le prix élevé des billets, fixé à 137 USD (190 000 KRW).
Une adaptation attendue mais controversée
Basée sur le classique animé de Disney, Aladdin raconte une histoire d’aventure, d’amour et d’amitié dans le royaume mystique d’Agrabah. La production, lancée le 22 novembre, mettait Lee Sung Kyung en avant dans le rôle emblématique de Princesse Jasmine. Pourtant, son interprétation a été marquée par des faiblesses notables, notamment des problèmes de justesse, une respiration laborieuse et un manque de puissance vocale, des aspects pourtant cruciaux pour ce rôle exigeant.
Une préparation insuffisante pour un art exigeant
Les débuts dans une comédie musicale sont toujours un défi, et pour une novice comme Lee Sung Kyung, la pression était énorme. Cependant, selon les critiques, sa préparation vocale n’était pas à la hauteur. Certains observateurs vont jusqu’à suggérer que son casting aurait été motivé davantage par sa notoriété que par ses compétences vocales.
Bien que son talent d’actrice soit indéniable dans les productions télévisées et cinématographiques, les exigences spécifiques du théâtre musical semblent avoir été un obstacle majeur. Son interprétation de Jasmine a souvent manqué d’authenticité, donnant l’impression qu’elle « jouait une actrice de comédie musicale » plutôt que de s’imprégner véritablement du personnage.
Un contraste frappant avec son partenaire
Les faiblesses de Lee Sung Kyung ont été particulièrement mises en lumière dans ses duos avec Kim Jun Su, qui interprète Aladdin. La voix puissante et la prestation maîtrisée de Kim Jun Su ont involontairement accentué les limites vocales de Lee Sung Kyung. Ses efforts pour adapter son ton à celui de sa partenaire ont conduit à des harmonies déséquilibrées, rendant l’expérience musicale moins convaincante.
Le débat sur le casting des célébrités dans les comédies musicales
Avec des billets au prix élevé de 137 USD, les spectateurs s’attendent à une performance professionnelle et raffinée. Beaucoup d’entre eux ont exprimé leur frustration, alimentant un débat récurrent sur la tendance à choisir des célébrités, souvent novices dans le domaine, pour des rôles principaux dans des productions de grande envergure. Si la présence de noms célèbres garantit des ventes de billets et une couverture médiatique accrue, certains estiment que cette pratique compromet l’intégrité artistique des spectacles et le travail des professionnels expérimentés du théâtre musical.
Un effort louable mais des attentes élevées
L’ambition de Lee Sung Kyung de se lancer dans les comédies musicales est louable. Cependant, ses débuts dans Aladdin rappellent l’importance d’une préparation rigoureuse pour relever les défis de cet art exigeant. Lorsque les spectateurs investissent dans des billets premium, ils attendent une expérience digne de leur investissement.
Conclusion
Si Lee Sung Kyung possède sans conteste le charisme et la présence scénique nécessaires, son passage dans Aladdin souligne les défis d’un genre où l’excellence vocale et l’immersion complète dans le personnage sont essentielles. Tandis qu’elle continue d’explorer de nouveaux horizons artistiques, cette expérience pourrait servir de tremplin pour affiner ses compétences et revenir plus forte sur la scène musicale. Pour les producteurs, ce cas met en lumière la nécessité de trouver un équilibre entre notoriété et compétence dans le casting des grandes productions.