Deux membres du célèbre groupe BTS, Jungkook et V, ont officiellement déposé plainte contre la YouTubeuse connue sous le pseudonyme Sojang. Cette annonce marque un nouveau chapitre dans la lutte des idols contre la diffamation en ligne.
Un fléau pour les idols de K-POP
Pendant près de deux ans, la chaîne YouTube de Sojang a été un véritable cauchemar pour les idols de K-POP. Derrière un voile d’anonymat, Sojang a répandu d’innombrables fausses rumeurs visant des idols, alimentant des histoires sans fondement sur des sujets aussi variés que la chirurgie esthétique, les comportements inappropriés, les agressions, et même les mésententes au sein des groupes. Ce type de contenu a attiré des millions de vues, contribuant ainsi à la propagation de la haine et à l’acharnement contre certaines célébrités.
Une cible privilégiée : Jang Wonyoung
Jang Wonyoung, membre du groupe IVE, a été l’une des cibles principales de Sojang. La YouTubeuse n’a cessé de s’acharner sur la jeune idol, allant jusqu’à engager des personnes pour écrire des commentaires haineux à son encontre. En janvier 2024, Starship Entertainment a révélé que Jang Wonyoung avait remporté son procès contre Sojang, bien que cette dernière ait fait appel. La justice a depuis gelé les actifs de la YouTubeuse pour éviter toute fuite à l’étranger.
Les poursuites judiciaires de Jungkook et V
Le 16 août 2024, les médias ont annoncé que Jungkook et V de BTS avaient également décidé de porter plainte contre Sojang. Ils réclament des dommages et intérêts à hauteur de 90 millions de wons (environ 60 400 euros). Selon le média StarNews, le premier procès est prévu pour le 23 août 2024, au tribunal du district ouest de Séoul, marquant le début d’une nouvelle bataille juridique contre la diffamation en ligne.
Vers une justice pour les idols
Avec ce procès, Jungkook et V rejoignent une longue liste d’idols qui cherchent à défendre leur réputation et à mettre un terme à la propagation de fausses informations en ligne. Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontées les célébrités de la K-POP dans l’ère numérique, où une simple rumeur peut rapidement devenir virale et causer des dommages irréparables.
Le verdict de ce procès pourrait avoir des répercussions importantes sur la manière dont les créateurs de contenu en ligne abordent les sujets sensibles, et pourrait offrir une protection renforcée aux idols contre la diffamation.