Lors de l’audit parlementaire du 15 octobre, Hanni, membre du groupe NewJeans, a pris la parole en larmes au sujet des accusations de harcèlement en milieu de travail. L’audition, qui s’est tenue devant le Comité de l’Environnement et du Travail de l’Assemblée Nationale de Corée, a vu Hanni confrontée à Kim Jooyoung, PDG d’Ador et directeur des ressources humaines de HYBE, pour discuter des allégations de harcèlement au sein de l’agence.
L’incident de harcèlement révélé en direct sur YouTube
Le débat a commencé après qu’Hanni a révélé en septembre, lors d’une diffusion en direct sur YouTube, qu’un manager d’une autre équipe de HYBE avait dit aux membres de son groupe de l’ignorer. Elle a partagé que cet incident l’avait profondément affectée et qu’aucune action n’avait été prise après avoir signalé la situation à Kim Jooyoung. Pendant l’audit, Hanni a expliqué : « Je ne comprenais pas pourquoi cela m’arrivait, mais je ne voulais pas que d’autres vivent la même chose. »
Une culture de manque de respect
Au cours de l’audit, Hanni a également décrit d’autres incidents similaires au sein de HYBE, où des membres du personnel, y compris des hauts responsables, n’ont pas reconnu ses salutations, un comportement perçu comme irrespectueux en Corée. Elle a également évoqué des cas où des employés auraient mal parlé de NewJeans via une application professionnelle. « J’en suis venue à penser que l’entreprise ne nous aimait pas », a-t-elle déclaré, accusant certains cadres de vouloir saboter leur succès au Japon.
Une réponse insuffisante de la part de la direction
Kim Jooyoung a exprimé ses regrets face à cette situation, mais a souligné que les preuves étaient limitées, notamment en raison de la suppression des images de vidéosurveillance après la période de rétention de 30 jours. Toutefois, Hanni a contesté les efforts de Kim, affirmant qu’il n’avait pas fait tout ce qui était en son pouvoir pour résoudre la situation. « Il nous a promis de nous protéger, mais je ne vois aucune volonté d’agir », a-t-elle ajouté.
Des larmes et un appel à plus de respect
Hanni a fondu en larmes en conclusion de l’audit, exprimant sa frustration face à l’inaction des responsables : « Les personnes qui devraient s’excuser évitent leurs responsabilités, et c’est cela qui est frustrant. » Elle a terminé son discours en soulignant l’importance du respect mutuel, déclarant que si les gens se respectaient en tant qu’êtres humains, il n’y aurait ni harcèlement ni intimidation en milieu de travail.